Le petit peuple de Bretagne

18/2/11

  Mars 2010

  Ce mois-ci, rencontre avec le petit peuple de Bretagne et autres personnages des superstitions.

  
Korrigan
Ces poulpiquets nocturnes ! IIs sont aussi petits que des fées, ou de la taille d'un nain. Ils ne sont pas tous méchants. Mais faites attention quand même. Certains ont la mauvaise idée de faire naufrager des bateaux en immitant la lumière des phares, et les dirigeant ainsi droit sur des récifs. D'autres sont seulement farceurs, à vous entraîner dans leur folle danse. D'autres encore, sont tout simplement adorables. Contre un nid douillet, et une bonne nourriture, vous aurez la surprise le lendemain matin, de trouver votre travail de la veille, achevé.

    
Fée
Des bois, des champs, ou des eaux, les fées sont nombreuses ! Généreuses et fidèles à l'équilibre naturel, elles écoutent le vent et parlent aux animaux. Pour certaines, leur beauté n'a d'égale que leur jalousie aveugle. Parfois espiègles et chipies, prenez garde à entrer dans leur monde. Le temps s'écoulent différemment. En revenant de leur territoire, vous risquez d'avoir perdu tout ce que vous connaissiez. En une heure féérique peut passer dix ans de votre réel.
Sirène
Appelée aussi Morgane ou Mari-Morgane (née de la mer), ces créatures au buste de femme et queue de poisson, chantent des complaintes au large des côtes. Gare à ses marins qui entendent leur voix enchanteresse, ils seraient tentés de les rejoindre, emportés jusqu'à la noyade, par amour  ou cruauté, dans les profondeurs marines.

Ankou
La mort qui frappe à votre porte, pour faucher l'âme d'un parent.
La légende veut que dans chaque paroisse, ce soit le dernier mort de l'année qui endosse le rôle de l'Ankou pour l'année suivante. Tantôt un homme grand et maigre, aux cheveux longs et blancs, tantôt un squelette enveloppé d'un linceuil. Il tient en sa main, une faux emmanchée à l'envers. Son char (karrik ou karrigel an Ankou) est attelé de deux chevaux macabres. On l'entend toujours arrivé, car les essieux mal graissés du karrik grincent dans la nuit.

  Groac'h
Signifiant "vieille femme", ce terme désigne souvent les personnes que l'on soupçonne être des sorcières. Accusées pour de réelles pratiques, pour des connaissances druidiques, ou alors pour être "différentes", ces femmes vivaient en général éloignées des bourgs et villages. Il valait mieux éviter la hargne de la populace.

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