Coquillages et crustacés

18/2/11
1 commentaire

        Juillet 2010
Sur la plage abandonnée ... Coquillage et crustacés ... Et oui, ce mois-ci nous allons rappeler quelques coquillages et crustacés que l'on peut retrouver sur le littoral breton. Si vous vous promenez sur nos belles plages bretonnes cet été, vous les verrez peut-être.
         
COQUILLAGES

Ce sont des mollusques à coquille (pour se protéger) contrairement aux céphalopodes et aux gastéropodes. Les coquillages sont d'une grande beauté architecturale, d'une diversité incomparable, mais ils possèdent tous un manteau, un pied musculaire, un tube digestif, avec une bouche à l'avant, un estomac et un anus à l'arrière, et enfin des branchies pour respirer.
         
La coque   La coquille Saint-Jacques
Nom latin : Acanthocordia echinata

Nom usuel : Coque épineuse, bucarde épineuse

Nom breton : Rigadel

  Nom latin : Pecten maximus

Nom usuel : Coquille Saint-Jacques, grande peigne
La coque épineuse (jusqu'à 8 cm) porte des épines robustes contrairement à Cerastoderma edule, la coque commune, qui n'en possède pas et atteint seulement 5 cm au maximum. Elle vit sous le sable, (on ne voit normalement que ses siphons qui dépassent) à partir d'une dizaine de mètre de fond, de la Norvège aux Canaries et en Méditerranée.   Les coquilles st Jacques mesurent au maximum 16 centimètres. Leur coquille aux côtes arrondies caractéristiques possède une valve creuse et l'autre plate. Les deux "oreilles", de part et d'autre de la charnière sont égales. À l'approche de son prédateur, l'étoile de mer, le mollusque bat violement des deux valves, et s'échappe en nageant. On la trouve sur les fonds sableux et détritiques, de quelques mètres à plus de 100 m de fond, de la Norvège à l'Espagne.
         
La moule    
Nom latin : Mytilus edulis

Nom usuel : Moule, moule commune

Nom breton : Meskl
  Nom latin : Aequipecten opercularis

Nom usuel : Pétoncle, vanneau, olivette, picheline
Ce bivalve commun a une longueur variable pouvant atteindre 12 cm et peut vivre jusqu'à 15 ans. Il se cramponne aux roches et autres substrats à l'aide d'un byssus. La moule fait l'objet d'un élevage (mytiliculture) important en Europe du Nord-Ouest. Elle est fréquement consommée accompagnée de frites et de bière. Sa répartition s'étend de la Norvège Arctique à la Méditerranée.   Petite cousine de la coquille Saint-Jacques, elle atteind 8 cm de diamètre, a des valves inégales et présente une couleur variant du beige au brun, avec des marbrures plus ou moins claires. Elle repose sur les fonds meubles (sable, vase) de la Norvège aux Canaries jusqu'à 200 m de profondeur. Comme la coquille Saint-Jacques, elle fait l'objet d'une pêche importante qui impose une gestion des stocks très rigoureuse.

CRUSTACES

Ils commencent leur vie sous forme de larves planctoniques. Certains se fixent mais la plupart présentent des pinces, des pattes marcheuses ou natatoires, une carapace (thorax, abdomen) et une queue. La croissance s'accompagne d'une mue. Ils sont planctonivores ou détritivores.
         
L'araignée de mer   L'araignée des anémones
Nom latin : Maja squinado

Nom usuel : Grande araignée de mer, esquinade

Nom breton : Kinit veur
  Nom latin : Inachus phalangium

Nom usuel : Araignée des anémones
Sa carapace, hérissée de pointes épineuses, atteind 20 cm de long. Sa couleur variant du brun à l'orange associée aux algues, qu'elle se plante elle même sur le dos, lui offre un camouflage difficile à percer. En période de reproduction, des groupes dépassant la dizaine d'individus se forment près des côtes. Elle est pêchée à l'aide de casiers et orne tous les plateaux de fruits de mer. Sa distribution s'étend des côtes britanniques aux îles du Cap-Vert.   De petite taille (20 mm) et avec une carapace en forme de poire, parfois recouverte d'une éponge Suberites carnosus, cette araignée vit généralement à l'abri des tentacules d'Anemona viridis. Sa petite taille la rend fragile et difficile à observer. On la rencontre jusqu'à 50 m de profondeur des côtes norvégiennes à l'Afrique de l'ouest.
         
Le crabe vert   L'étrille
Nom latin : Carcinus maenas

Nom usuel : Crabe vert, crabe enragé
  Nom latin : Necora puber

Nom usuel : Étrille

Nom breton : Krank lano
C'est le crabe familier de nos plages. Sa carapace, de 6 cm de long pour une largeur de 7 cm, est de couleur verte rarement uniforme alors que son abdomen est jaune ou orange clair. Son attitude, pinces relevées et sur la défensive lui vaut son surnom de crabe enragé. Il est abondant de l'Islande à l'Afrique de l'ouest.   C'est un petit crabe (6 cm max. de large), assez plat dont la face dorsale est sombre et veloutée. L'étrille, facilement reconnaissable à ses yeux rouges, nage rapidement à l'aide de ses deux pattes arrière palmées. Il est familier des rivages relativement abrités. On le rencontre de la Norvège à la Méditerranée.
         
Le tourteau   La crevette bouquet
Nom latin : Cancer pagurus

Nom usuel : Tourteau, dormeur

Nom breton : Krank loar 

    Nom latin : Palaemon serratus

Nom usuel : Bouquet, chevrette, crevette rose

Nom breton : Chevretez
C'est le crabe le plus vendu en Europe. Sa carapace atteignant 25 cm de large est ovale, de couleur brune orangée et présente des bords en croûte de pâté. Ses pinces puissantes ont des extrémités noires. Il est fortement déconseillé d'y mettre les doigts ! On le rencontre jusqu'à 300 m de profondeur du nord de la Norvège à l'Afrique occidentale.   Il s'agit d'une grande crevette (jusqu'à 11 cm) vivant sur les fonds rocheux, à l'abri de la lumière, jusqu'à 40 m de profondeur. Transparente, elle porte des lignes brunes sur le dos. Elle occupe souvent la même cavité qu'un congre, profitant certainement des restes des festins de son voisin. Elle est répartie du Danemark au nord-ouest de l'Afrique.
         
Le bernard l'ermite   La galathée
Nom latin : Pagurus bernhardus

Nom usuel : Bernard-l'ermite commun
  Nom latin : Galathea strigosa

Nom usuel : Galathée multicolore
L'abdomen de ce crustacé est mou, l'obligeant à se réfugier dans une coquille vide trouvée sur le fond. Il mesure jusqu'à 5 cm, présente une paire d'antennes et une pince droite plus massive que la gauche. On le rencontre, parfois enfoui dans le sable, jusqu'à 100 m de profondeur, de la Norvège au Portugal.   C'est une grande espèce (carapace jusqu'à 5 cm de long) aisément reconnaissable, parmi les dix rencontrées en Europe, aux lignes bleues qui ornent sa carapace orange. Entre ses yeux noirs proéminents, on observe un rostre épineux. Elle vit de la surface au bord du plateau continental de la Norvège arctique aux Canaries, souvent cachée dans des failles rocheuses.
         
Le homard breton   La crevette tropicale
Nom latin : Homarus gammarus

Nom usuel : Homard européen

Nom breton : Legrest
  Nom latin : Periclimenes amethisteus

Nom usuel : Crevette tropicale
Ce beau crustacé solitaire à robe bleue-noire sur fond orange présente deux pinces (une broyeuse, massive et puissante, et une coupante, plus fine, portant des épines et tout aussi efficace !). Il peut atteindre 1 m de long mais la plupart des individus observés font 30 à 40 cm. Il est très apprécié pour ses qualités gustatives. Ce charognard vit dans des cavités rocheuses ou dans des tunnels qu'il creuse dans le sable.Sa répartition va des îles Lofoten à l'Afrique du nord-ouest.   Cette crevette de petite taille (environ 10 mm) est originaire des eaux tropicales. Elle est transparente avec des dessins bleus à liserets blancs. Comme Inachus phalangium, elle s'abrite sous les tentacules des anémones vertes. Elle est observée en été et à l'automne, dans des endroits où la température de l'eau est proche de 20° C. Sa répartition normalement tropicale semblerait subir des modifications puisqu'elle est observée sous nos latitudes.
 

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Commentaires :

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  • ppp dit :
    19/10/2011 à 12h 12min

    ajouter facon de vivre marée basse/haute




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